Par définition, le patrimoine architectural est l’ensemble des constructions qui ont été édifiées par l’Homme et qui caractérisent une époque, une civilisation ou un évènement. En général, il s’agit donc de bâtiments qui détiennent une grande valeur et qui sont érigés spécialement pour les générations futures.
En France, plus de 45 sites sont classés au Patrimoine mondial de l’Unesco, ne citant que : le marae de Taputapuatea, le Mont Saint-Michel, le centre historique d’Avignon, l’abbatiale de Saint Savin sur Gartempe, le Golfe de Porto, la cathédrale de Chartes, le palais de Fontainebleau et le Havre. Mais dans cet article, il y a lieu de parler particulièrement de l’hôpital de La Grave à Toulouse.
Les origines de l’hôpital de La Grave à Toulouse
L’hôpital de la Grave est implanté dans le quartier Saint-Cyprien à Toulouse. Il est construit sur près de six hectares et il est l’un des grands établissements hospitaliers de la ville durant des siècles. Bâti dans les années 1190 lors de la grève de la Garonne, l’hôpital de La Grave est un édifice emblématique de Toulouse. Il fait actuellement partie des CHU de cette ville mais initialement il servait de refuge aux pauvres, aux malades et aux personnes âgées. Les équipes médicales interviennent toujours dans cet établissement, médecins et infirmières toujours au service des malades.
L’hôpital de La Grave au moment de la peste noire aux XIV, XVI et XVIIème siècles
Pendant les épidémies de peste au XIVème siècle, cet hôpital fut un lieu d’enfermement pour les pestiférés et pour les plus pauvres. Et il en va de même durant le second épisode de peste aux XVIème et XVIIème siècles puisqu’il accueillait les malades et les isolaient des habitants.
Mais l’histoire ne s’arrête pas là, la France avait traversé une situation très difficile à la fin du XVIIème siècle et l’ancien régime a mis en place la politique du Grand renfermement. Du coup, l’hôpital de la Grave était devenu hôpital Saint-Sébastien puis hôpital général Saint-Joseph de La Grave et il fut aménagé pour soutenir la surcharge de malades et de pauvres. Malheureusement, cette politique fut un échec car l’hôpital n’arrivait pas à couvrir les besoins, par faute de moyens financiers et médicaux.
L’hôpital de La Grave pendant la révolution, au XIXème siècle et de nos jours
Pendant la révolution, l’hôpital de la Grave double sa surface et devient le plus grand hôpital de Toulouse. Mais au XIXème siècle, il subit de grands changements et perd son statut d’hôpital général.
A l’heure où l’on parle, l’hôpital La Grave est un CHU composé de plusieurs unités de soins actives telles que la Halte Santé, la pédopsychiatrie, le centre de ressources autisme, le CSAPA Maurice Dide, les services de psychiatrie adulte, la cité de la santé de Toulouse et les services tournés vers la prévention et les soins ambulatoires.
