La peinture équestre ou portrait de cheval a existé depuis la préhistoire. La raison de cela est simple car le cheval est un animal utile et très apprécié par les Hommes depuis toujours. Il constitue à la fois un gibier, une bête de somme, un moyen de traction et une monture de guerre et il se démarque par sa puissance, son caractère très affectif et sa beauté. Pour l’honorer, les artistes n’hésitent pas à réaliser différentes œuvres d’art à son effigie, dont la peinture équestre.

Les peintures équestres du XVIIème au XIXème siècle

Au XVIIème siècle furent réalisées : l’étude d’un cheval par Antoine Van Dyck ; le Paysage avec deux chevaux par Nicolaes Berchem ; les chevaux dans un pré, le Cheval pie et le cheval tacheté par Paulus Potter ; le cheval avec une selle et le cheval dans un paysage par Abraham Van Calraet.
Au XVIIIème siècle, il y avait : le cent chevaux de Giuseppe Castiglione et les œuvres de George Stubbs, dont : Whistlejacket, cheval attaqué par un lion et cheval de chasse bai sellé.
Puis, au XIXème siècle, il y avait : le cheval blanc dans une pâture de Jacques Laurent Agasse ; le cheval du pacha Mustapha et le cheval arabe avec un arabe et son coursier d’Antoine Jean Gros ; le cheval arabe gris blanc et le cheval dans la tempête de Théodore Géricault ; le cheval effrayé par un orage et les chevaux arabes qui se battent dans une écurie d’Eugène Delacroix et bien d’autres encore.

Les peintures équestres du XXème et XXIème siècle

Par ailleurs, les peintures équestres qui ont marqué le XXème siècle sont entre autres : le cheval de cuirassier-garde de Wilhelm Trubner ; les jeunes poulains et le cheval bleu de Franz Marc ; le paysage romantique de Vassili Kandinsky ; les huit chevaux de Xu Beihong, le blanc-seing de René Magritte et le cheval noir motif de carrelage de Hans Unger.
Enfin, les principales peintures représentant des chevaux du XXIème siècle sont le Wildes Pferd d’Elena Drobytchevskaïa et le Ninety-nine Horses de Cai Guo-Qiang.

Exemples de lieux de conservation des peintures équestres

Il convient de noter que la plupart de ces peintures équestres sont conservées dans des lieux sûrs. Le cheval de cuirassier-garde de Wilhelm Trubner par exemple est placé dans la galerie d’Etat et le cheval du pacha Mustapha d’Antoine Jean Gros est installé dans le Musée des beaux-arts de Besançon.
La tête de cheval blanc de Théodore Géricault, quant à elle, est conservée dans le Musée du Louvre et le cheval noir motif de carrelage de Hans Unger est posée dans la station de métro Blackhorse Road de Londres.